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Brigitte et Emmanuel Macron menacés de mort par écrit : un septuagénaire condamné à de la prison ferme

par Christine Gilnicki ,
Brigitte et Emmanuel Macron menacés de mort par écrit : un septuagénaire condamné à de la prison ferme© Eric Tschaen / Pool / Bestimage
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Le 30 avril 2024, un homme de 76 ans a été condamné à plusieurs mois de prison ferme pour avoir adressé une lettre contenant des menaces de mort et des insultes envers Brigitte et Emmanuel Macron, selon nos confrères de France 3.

La sentence est tombée : le tribunal correctionnel du Mans a jugé en comparution immédiate un homme de 76 ans pour outrage et menace de mort envers Emmanuel et Brigitte Macron. Reconnu coupable, il a écopé de six mois de prison ferme. Jugé par le tribunal correctionnel du Mans le 30 avril 2024, il était accusé de "menace de mort matérialisée par écrit, image", "menace de mort ou d’atteinte à l’encontre d’un élu public" et "outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique". Cette condamnation a été rapportée par nos confrères de France 3 Pays de la Loire le mercredi 1er mai.

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Dans sa lettre datée du 15 avril, l'homme appelait à « égorger » Emmanuel Macron et Brigitte Macron (aperçue avec un sublime manteau long), et avait également créé un photomontage montrant la tête du président au bout d'une pique. L'individu, ancien chef de projet informatique, a proféré des insultes à l'encontre de Brigitte Macron, la qualifiant de "pouffiasse transgenre", et a mis en garde le Président et la Première dame contre des "risques" pour leur vie lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Le procureur a souligné la gravité des faits, qualifiant le courrier d'extrêmement violent malgré son apparence anodine.

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Brigitte et Emmanuel Macron visés par des menaces de mort

Selon le septuagénaire, le courrier incriminé, qu'il n'a jamais envoyé à l'Élysée mais à l'assistante de la CCAS du Mans, était en réalité un "appel au secours" et non une intention malveillante. Lors de son procès en comparution immédiate, le prévenu a affirmé qu'il n'avait "pas eu l'intention de nuire" et que le courrier incriminé était en réalité un "appel au secours" visant à attirer l'attention sur sa situation de détresse.

Son avocat, Me Nicolas Bouthière a mis également en avant "la situation dramatique" de son client : difficultés financières, logement dans un garage, en attente d'un logement social. Son avocat a souligné la situation précaire de son client, qui était en proie à des problèmes financiers et logeait dans un garage en attendant un logement social. “C'est déjà une première victoire pour lui d'avoir été entendu aujourd'hui", se félicite toutefois l’avocat.

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L'auteur va faire appel de sa condamnation

Le procureur de la République n'a pas été convaincu par les explications fournies, qualifiant le comportement de l'accusé de non "excusable". Il a souligné que le contenu du courrier, bien que pouvant sembler anodin, était en réalité grave et extrêmement violent, reflétant de la haine et visant intentionnellement à porter atteinte au couple présidentiel. "Ce courrier peut faire sourire, paraître anodin, mais il s’agit de faits graves, extrêmement violents, reflétant la haine, avec l’intention que cela atteigne le couple présidentiel", a-t-il estimé.

Le procureur a également rappelé le passé judiciaire de l'accusé, qualifiant ce dernier d'"escroc" avec neuf condamnations à son actif, notamment pour escroquerie, contrefaçon de chèques et usage de faux. En effet l'homme âgé de 76 ans est connu des services de la police avec neuf condamnations entre 1988 et 2021 pour divers délits tels qu’escroquerie, banqueroutes, contrefaçon de chèques et faux et usage de faux. Face à ces antécédents, l'accusé a été condamné à une peine de six mois de prison ferme. Me Nicolas Bouthière a informé France Bleu Maine que le septuagénaire prévoyait de contester la décision de justice et faire appel de sa condamnation, qu’il juge trop sévère.

Christine Gilnicki
Rédactrice Actus
Passionnée par l’univers des médias et de la communication, je suis une « mordue » d’écriture. Hétéroclite dans mes centres d’intérêt, j’ai la même curiosité intellectuelle pour des sujets politiques que pour …
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